1919-1924 - Rétablissement et reconnaissance
Lors de la création en 1919 de l'Université française de Strasbourg, le sort de cette Faculté est incertain. Rome redoute un possible foyer d'accueil pour les modernistes, une partie de l'administration républicaine veut supprimer tout particularisme alsacien. Pourtant le gouvernement, spécialement le Commissaire Alexandre Millerand, opte pour le maintien de la Faculté d'État, influencé par Louis Canet bientôt premier conseiller aux affaires religieuses au Quai d'Orsay. Ami de Loisy, ce catholique d'État a œuvré avec Mgr Victor Martin, doyen de 1923 à 1945, pour obtenir la pleine reconnaissance de la Convention de 1902 (échange de lettres Poincaré-Ceretti de 1923) dont la traduction légale est le décret de mai 1924. La même année intervient la reconnaissance canonique des diplômes de l'Institut de droit canonique, créé par Mgr Martin en 1920. Le Séminaire international, Collège universitaire des Clercs étrangers (1922), constitue le troisième élément de l'ensemble, au service du rayonnement de la France vers l'Europe orientale et le Proche-Orient ; un collège Saint-Basile a même été chargé, entre 1927 et 1939, d'accueillir des clercs de confession orthodoxe.
N.B : Un tableau représentant M. Louis CANET est accroché au secrétariat, bureau 43